La palette de Pierre

La palette de Pierre

Commune

 

876429a4df6d69a6e8754c8ee22cdb23ob_b5fce9_mere-catherine-carte-6

 

 

 

Hymne officiel de la Commune libre du vieux Montmartre :

"Monte là-dessus, tu verras Montmartre"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Rappel, n'oubliez-pas de visiter les rubriques :  "LEXIQUE" (qui donne des précisions indispensables de vocabulaire, sites et dates historiques), Lexique Saison 6 Episode 4 Commune

 

INFORMATIONS & DOCUMENTS ORIGINAUX UNIQUES

"SOMMAIRE"  et  "REPÈRES CHRONOLOGIQUES"    Il suffit de cliquer dans les liens de ce bandeau ou dans l'onglet LA ROMANCE DE LAURINE du bandeau vertical droite, puis dans le sous-onglet correspondant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commune

 

 

 

 

Laurine n’en peut mais ! Depuis qu’il est rentré,

Manuel est l’abonné de ces bistrots en fête

Des filles suspendues à leur boa centré,

Tétant de son vermouth en lui tournant la tête.

 

 

C’est qu’il a retrouvé ses ignobles fêtards,

Les anars malappris, cubistes peu fragiles,

Dadaïstes de Tzara , Frédé sans ses têtards,

Jacob et Picasso, Suzanne trop agile…

 

 

La bande est réunie, peuplant d’estaminets

Les toiles d’Utrillo, Cocteau sans ambulance,

Compères chansonniers, Poulbot sans ses minets,

Et Jules Depaquit, brillant de pétulance !

 

 

Les dames à leur bras, c’est un autre chemin,

Pavé de liberté, libérant la Commune

De la Butte surprise en son fier parchemin,

Que ces messieurs arpentent trinquant à la lune.

 

 

Et le pire voyez, c’est qu’il vient d’entraîner

Valentine au balcon de la docte bâtisse

Qui se prête officielle au succès étrenné

De cette République à la mairie factice.

 

 

On la porte en triomphe aux vignes de Bacchus

On s’enivre des rires sculptant le vignoble

De la Butte mettant en perce le blocus

Des festins ravivés privés d’eau trop ignoble.

 

 

Et le bal des Quat’z’Arts déboule au son du jazz

Sur la place du Tertre en grisant Valentine

Embrassant Nicolas, se moquant que l’on jase,

Goûtant à pleine peau son suc de clémentines.

 

 

Ah ces affreux païens mimant les carabins

 Escaladant la vigne en quête d’effeuillage,

Bousculant les lampions du mobilier urbain,

Chassant les bien-pensants dans l’ombre des feuillages !

 

 

Il s’en fallut d’un rien que la Butte en décor

Vibre d’élans grivois restant dans les annales,

Soufflant au son du cor en culbutant les corps,

Mais le Massier stoppa l’appel des bacchanales.

 

 

 

 

 

 

Pierre Barjonet

Octobre 2019

 

à suivre.jpg

 

 

 

 

 



28/11/2019
14 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres