CV 1
CV ou "Choix de Vie" 1ère partie
Quelques mots sur mon parcours "artistique" qui s'est délayé dans mes activités professionnelles...
Très jeune, mes parents avaient remarqué mon goût pour "la chose artistique". Ils m'inscrivirent aux Beaux Arts de Versailles où je fis mes premières armes de 1966 à 1968 en me confrontant au dessin académique et déjà, avec dispense d'âge à 14 ans, aux modèles vivants (nus) qui ne faisaient pas rougir que mes pinceaux...
Néanmoins, les cours étaient fort rigoureux et je me partageais (avec une belle mobylette, pardon : Mob bleue) entre le lycée de Saint-cloud, Bougival et Versailles. Aujourd'hui, l'on crierait au scandale de laisser un ado se déplacer ainsi mais, c'était avant ! Je m'exerçais aussi aux fresques, aux pastels et à la gravure (eaux fortes et pointe sèche) histoire de jouer la précision. Au fait, au lycée j'était nul en dessin, ou du moins considéré comme tel par un prof qui nous imposait de reproduire boîtes d'allumettes (à l'époque on n'était pas anti tabac) et autres poteries insipides...
Puis ce furent les Beaux-Arts de Paris, la mythique E.N.S.B.A. du Quai Malaquais (ou de la rue Bonaparte, au choix) et son concours d'entrée où là encore, fort jeune, je fis une entrée en fanfare, non pas avec la fameuse fanfare des 4 z'arts ni auprès de mes potes de la Grande Masse http://www.grandemasse.org mais avec une fort grande toile (100 Paysage = 162x114 cm) qu'il m'avait fallu attacher sur le toit d'un taxi depuis Bougival...
Mais la vague de 68 noya tout sur son passage et même les ateliers comme celui de Chapelain-Midy subirent les assauts des flots furieux de la "révolution culturelle à la française". Ainsi, la "peinture sur chevalet" fut-elle bannie puis aussitôt remplacée par le pochoir, la ronéo et les tirages à plat d'affiches engagées.
Cela étant Edgar Faure créa le C.U.E.V. (Centre Universitaire Expérimental de Vincennes) avec une Unité d'Enseignement et de Recherche d'Arts plastiques proposée pour la première fois en université et dirigée par Marie-José Baudinet.
Las pour mes pinceaux mais ravi de cette nouvelle opportunité, je les échangeai dès lors pour un cartable tout neuf d'étudiant romantique mais néanmoins déterminé.
Alors, j'étais chou ? Notez bien que je n'avais pas encore de moustache ! (photos très rares)
à suivre...