La palette de Pierre

La palette de Pierre

Lexique saison 2


Lexique Saison 2 Episode 9 MANUEL

 

 Saison 2, Episode 9, MANUEL

 

 

- MALAGA, PABLO, PABLITO, DONA MARIA... PICASSO (Manuel)

 

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Pablo, Diego, José, Francisco, de Paula, Juan, Nepomuceno, María de los Remedio,s Cipriano de la Santísima Trinidad Mártir, Patricio, Ruiz y Picasso... Tel était le nom complet de Picasso. 

"Pablito" (que j'utilise dans mon poème) était le prénom donné à son petit fils né en 1948.

 

Né en 1881 à Malaga en Andalousie (voir mon poème), il tient en fait son nom de sa mère (Dona Maria Picasso Lopez, fille de vigneron), son père s'appelant José Ruiz y Blasco (professeur de peinture ).

Dans mon poème, je le fais venir à Paris à l'âge de huit ans (sa 1ère huile sur toile), ce qui est une fiction. Mais il habitera Montmartre - avant  de s'établir dans différents ateliers parisiens -  dans la fameuse cité des crève-la-faim " le Bateau-lavoir " à partir de 1904 où il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire, d'André Salmon, d'Amedeo Modigliani, entre autres...

 

3 de ses premières toiles...

 

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"Le Picador" 8 ans

 

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"Autoportrait" 15 ans

 

 

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Dona Maria (sa mère) 15 ans


 

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 8 L'EXPOSITION

 

 Saison 2, Episode 8, L'EXPOSITION

 

 

 

- OMNIBUS (L'exposition)

 

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À cette époque, il existait déjà plus de dix lignes régulières d'omnibus composés de "voitures" tirées à cheval.  Mais la concurrence était sévère et sans correspondance d'une ligne à l'autre. Il fallut attendre les bouleversements opérés par le Baron Haussman soucieux de la fluidité de la circulation dans Paris (déjà...) lors de l'exposition universelle de 1855 (pas celle de mon poème datant de 1889) pour les fusionner en un monopole confié à La Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O.). Cela représentait par exemple en 1860 : 25 lignes de 503 omnibus tractés par 6700 chevaux !

 

En 1889 (Laurine, Maureen et José dans mon poème en empruntent un) furent mis en place de lourds omnibus à impériale de 40 places avec plateforme arrière et accès supérieur par un escalier hélicoïdal, tractés par 3 chevaux.

 

 

 

 

 

 

- EXPOSITION UNIVERSELLE :  (L'Exposition)

 

 

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Se tenant à Paris du 5 mai au 3 octobre 1889 pour le centenaire de la Révolution française, cette dixième (!) exposition avait pour pièce maîtresse la Tour Eiffel. Se répartissant sur 50 hectares, elle s'enorgueillissait également du fameux bâtiment abritant la "Galerie des Machines". 

 

 

 

Extrait de l'historique de l'exposition : 

 

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- Inauguration le 5 mai par le Président Carnot
- Durée: du 6 mai au 31 octobre 1889 (180 jours) 
- Situation géographique: le Champ de Mars, l'Esplanade des Invalides, la Colline de Chaillot et les rives de la Seine 
- Superficie: 96 hectares, dont 60 réservés aux bâtiments 
- Emblèmes: la Tour Eiffel, le Hall des machines  
- Exposants: 61.722, dont 33.937 français 
- Pavillons: Trois pavillons français, 24 pavillons thématiques, 18 pavillons coloniaux, 35 pavillons nationaux, 30 pavillons privés 
- Visiteurs: 32.250.000 
- Prix d'entrée: un Franc 
- Dépenses: 41.500.000 Francs 
- Recettes: 49.500.000 Francs 
- Bénéfices: 8.000.000 Francs 
- Classification: 9 groupes et 83 catégories 
- Prix décernés: 33.889, dont 953 Grands Prix

 

 

 

1/Deux Ponts roulants à vapeur desservaient les différents niveaux de la Galerie des Machines qui mesurait plus de 400 m. Ils opéraient parallèlement, parcourant cette galerie sur une longueur de 300 mètres, et emportant chacun de 150 à 200 personnes.

 

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2/Globe terrestre (mars à saturne dans mon poème) : Parmi les très nombreux bâtiments comme les attractions, se tenait le long de l'avenue de Suffren un globe terrestre de 40 mètres de circonférence représentant  la terre au millionième avec un diamètre  d'environ 12m 70, en tenant compte de l'aplatissement des pôles.

 

 

 

3/BUFFALO BILL & Annie OAKLEY Eh oui, le célèbre cowboy vint d'Amérique avec sa comparse qui tirait plus vite que son ombre... Il se rendit à cette exposition ainsi qu'à Lyon et Marseille pour présenter son fameux " Wild West Show ".  Annie Oakley s'était rendu célèbre pour ses performances incroyables au tir. à 28 mètres de distance, elle touchait 4472 des 5000 boules de verre lancées en l'air et coupait une carte à jouer en deux par son côté le plus fin ! Un de ses tirs les plus célèbres reste celui qui pouvait enlever les cendres d'une cigarette dans la bouche. Lors d'une tournée en Europe, elle proposa au kaiser guillaume 2 d'Allemagne de tirer sur sa cigarette qu'il tenait dans sa main.

 

 

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4/Chemin de fer Decauville : C'était une attraction vraiment populaire et fort pratique, s'appuyant sur une voie tracée entre le Champ-de-Mars et les Invalides sur une distance de 3 km, traversant deux tunnels (voir mon poème) : celui de la tour Eiffel et celui de l'Alma. Cette ligne provisoire transportait 6 342 446 voyageurs payants. 

 

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5/Bouchon de diamant : présenté dans une vitrine au centre du pavillon de la joaillerie,  un gros bouchon de carafe était en fait un diamant pesant 180 carats (74 de plus que le Kohinoor et 44 de plus que le Régent). 

 

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 7 BÂTARD

 

Saison 2, Episode 7, BÂTARD

 

 

 

- FOUR À BOIS OU À CHARBON (Bâtard)

 

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Avant toute chose, je vous recommande l'excellent livre d' Antoine PARMENTIER (Oui, celui de la pomme de terre ! ) sur la façon du pain, publié en 1777. 

Vous le trouverez sur la Bibliothèque Nationale de France en téléchargement sur le site de GALLICA =>    ICI

La cuisson du pain est expliquée de la page 56 à 60.

 

Si la cuisson traditionnelle du pain se faisait au feu de bois (voir mon poème Bâtard), celle au charbon rencontra très rapidement un vif succès chez les boulangers. 

En effet, le bois nécessitait des brindilles ou fagots de ronces ou  des sarments de vigne pour l'allumer ainsi que de la charbonnette (bois de 5cm de diamètre) puis du bois très sec de chêne, charme, hêtre ou de frêne (brûlant lentement). Il faut compter 3 heures de chauffe et 1/4 de stère environ pour un four d'un mètre de diamètre chauffé à 300°

 

Mais le charbon, bien plus pratique et rapide que le bois, est apparu simultanément à l'essor des grandes boulangeries industrielles à la fin du 19ème siècle. Ces fabriques utilisaient des fours bien plus grands, chauffés au charbon ou au moyen de tuyaux à vapeur. En fait, afin de limiter les gaz nocifs, le pain était cuit dans un espace distinct, donc en "chauffage indirect" par l'intermédiaire d'air chaud dispensé ou d'eau chaude. La cuisson pouvait dès lors se faire sans interruption offrant un gain de temps considérable pour une plus faible utilisation de combustible.

 

Juste une anecdote pour finir. Qui inventa la baguette ? Napoléon 1er ou plutôt ses boulangers de campagne militaire ! Car plus pratique à transporter dans les poches des basques à l'arrière de l'habit des soldats plutôt que dans leur gibecière comme cela se faisait pour les galettes de pain rondes...

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 6 LE MAQUIS

 

Saison 2, Episode 6, LE MAQUIS

 

 

 

- LE MAQUIS dont la fontaine et la tour du philosophe (Le maquis)

 

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Le maquis de Montmartre par Utrillo

 


Entre le début du XIXe et du XXe siècles, se situait le maquis de Montmartre à l'emplacement des actuelles rues Lepic, Girardon et Caulaincourt. 

C'était un vaste terrain vague ayant remplacé les champs et terrains vagues de la butte dont des moulins détruits, tout comme l'emplacement des canons pris par la Commune. 

L'actuelle avenue Junot a recouvert cet ancien enchevêtrement de cabanes ressemblant à un bidonville misérable bien que fleuri et relativement champêtre à l'époque. La spéculation immobilière en vint à bout à partir de 1902. Et dire que les luxueuses villas d'aujourd'hui dont le prix au m2 est l'un des plus chers de Paris, n'étaient que des masures de misère hier...

 

 

Sa population misérable constituée de personnes ne pouvant payer de loyers se composait également d'anciens riches désargentés (comme ces deux gentlemen britanniques apprenant le badminton aux enfants !) ou d'originaux (comme le "philosophe" se prenant pour Diogène, ayant édifié sa "tour").

Artistes et peintres séjournant à proximité (Auguste et Jean Renoir au "Château des brouillards") s'en sont maintes fois inspirés : - Berlioz, Poulbot, Isadora Duncan (qui emmenait ses élèves répéter en petite tenue grecque à "la plage"...), le fameux baron Pigeard (qui fonda l'Union Maritime de la Butte Montmartre (!) et apprenant aux enfants à nager sur "la plage" donc sur un tabouret... et qui reçu aussi Modigliani ou Max Jacob, sans oublier Van Gogh et bien entendu Utrillo.

 

 

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La tour du philosophe

 

Quant à la fontaine miraculeuse, la légende conte que Saint-Denis décapité et sa tête sous le bras, s'y serait arrêté pour la laver. Cette fontaine (Square Suzanne Buisson, impasse Girardon) jouissait également de vertus curieuses fort courues des maris jaloux puisqu'elle rendait les femmes fidèles...

 

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La fontaine miraculeuse

 

 

 

- SAINT-PATRICK (Le maquis)

 

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Saint-Patrick devant le Mont St-Patrick

 

Saint-Patrick qui, sur ordre du pape tenta d'évangéliser les irlandais en 411, pour les délivrer de leurs errances druidiques, donna son nom au Mont Saint-Patrick qui culmine à 764m en Irlande, est le saint patron des irlandais dont la fête se tient tous les ans à la date anniversaire de sa mort, le 17 mars (461).

 

 

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 5 L'ASCENSION

 

Saison 2, Episode 5, L'ASCENSION

 

 

 

2/ Ses restaurants (L'ascension)

 

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Ses restaurants/bars se comptaient au nombre de quatre (1889) implantés au 1er étage. 

Ils étaient alimentés par des cuisines situées avec leurs "caves" à environ 55 m au dessus du sol. Le tout, fonctionnant à l'électricité et la vapeur d'eau plus du gaz utilisé uniquement pour l'éclairage.

 

On disposait donc d'un restaurant russe (voir mon poème), d'un restaurant français tenu par M. Brébant avec salons particuliers, d'un bar anglo-américain et d'un bar flamand. De quoi régaler les visiteurs de l'exposition universelle de Paris 1889 !

 

 

3/ Rivets (L'ascension)

 

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Il fallait 4 hommes pour poser des rivets chauffés à blanc grâce à une forge mobile (rivets : pièces de métal forgé reliant entre-elles deux pièces ou plaques également en métal, comme c'est le cas par exemple sur les navires) : un pour les chauffer, un pour les tenir en place, un pour former leur tête, et un dernier pour achever l'écrasement à coups de masse. À noter que tous les trous devant accueillir ensuite les rivets étaient pré-percés auparavant, ce qui a réduit les bruits de perçage et d'usinage sur place.

 

Les assemblages sont d'abord réalisés sur place par des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets posés à chaud.
En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes avec les autres. La tour comptait pas moins de  2 500 000 rivets !

 

 

 

4/ Ses critiques ! ("débat" dans l'ascension)

 

Caricature de Gustave Eiffel par Luque Manuel 1854.jpg

 

 

La Tour Eiffel a fait l'objet de campagnes de dénigrement, d'affrontements voire de calomnies d'une violence inouïe, avant même sa construction.

Le Monde des Arts & Lettres n'a pas manqué à l'appel de ses détracteurs puisqu'on y compte de grands noms : Charles Gounod, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, François Coppée, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, William Bouguereau, Ernest Meissonier, Victorien Sardou, Charles Garnier et bien d'autres...

 

Certains n'ont pas manqué d'adjectifs :  

 

"ce lampadaire véritablement tragique" (Léon Bloy),  "ce squelette de beffroi" (Paul Verlaine),  "ce mât de fer aux durs agrès, inachevé, confus, difforme" (François Coppée), "cette haute et maigre pyramide d'échelles de fer, squelette disgracieux et géant, dont la base semble faite pour porter un formidable monument de Cyclopes, et qui avorte en un ridicule et mince profil de cheminée d'usine" (Maupassant), "un tuyau d'usine en construction, une carcasse qui attend d'être remplie par des pierres de taille ou des briques, ce grillage infundibuliforme, ce suppositoire criblé de trous" (Joris-Karl Huysmans), etc.

 

 

D'ailleurs, une "pétition" (déjà...) nommée en 1887 " Protestation contre la Tour de M. Eiffel" écrivait entre autre :

 

 

" Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu'ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l'art et de l'histoire français menacés, contre l'érection, en plein cœur de notre capitale, de l'inutile et monstrueuse tour Eiffel, que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d'esprit de justice, a déjà baptisée du nom de tour de Babel. (...)  La ville de Paris va-t-elle donc s'associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d'un constructeur de machines, pour s'enlaidir irréparablement et se déshonorer ? (...). Il suffit d'ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer un instant une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu'une noire et gigantesque cheminée d'usine, écrasant de sa masse barbare (...) tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant. Et, pendant vingt ans, nous verrons s'allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, nous verrons s'allonger comme une tache d'encre l'ombre odieuse de l'odieuse colonne de tôle boulonnée".

 

 

" Protestation " à laquelle Gustave Eiffel ne manqua pas de répondre :

 

"Je crois, pour ma part, que la Tour aura sa beauté propre. Parce que nous sommes des ingénieurs, croit-on donc que la beauté ne nous préoccupe pas dans nos constructions et qu'en même temps que nous faisons solide et durable, nous ne nous efforçons pas de faire élégant ? Est-ce que les véritables conditions de la force ne sont pas toujours conformes aux conditions secrètes de l'harmonie ? (...) Or de quelle condition ai-je eu, avant tout, à tenir compte dans la Tour ? De la résistance au vent. Eh bien ! Je prétends que les courbes des quatre arêtes du monument, tel que le calcul les a fournies donneront une grande impression de force et de beauté ; car elles traduiront aux yeux la hardiesse de la conception dans son ensemble, de même que les nombreux vides ménagés dans les éléments mêmes de la construction accuseront fortement le constant souci de ne pas livrer inutilement aux violences des ouragans des surfaces dangereuses pour la stabilité de l'édifice. Il y a, du reste, dans le colossal une attraction, un charme propre, auxquelles les théories d'art ordinaires ne sont guère applicables".

 

 

À titre personnel, il me semble que la prudence s'impose quant à condamner trop vite ces propos.

 

 

Ne sommes-nous pas nous-mêmes souvent confrontés à des situations analogues quand le progrès ou l'Art moderne frappe à notre porte ?

Je me souviens avoir été très réticent lorsqu'en passant un matin de 1975 devant le plateau Beaubourg je découvris d'horribles tuyaux fendant l'air dans des obliques colorées affreuses. C'était du moins mon avis en passant devant ce qui devait devenir le Centre Pompidou...

 

 

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 4 LA TOUR

 

Saison 2, Episode 4, LA TOUR

 

 

 

- TOUR EIFFEL (La Tour & L'ascension))

 

 

1/ Sa couleur (La Tour)

 

 

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Construite théoriquement de façon provisoire comme pièce maîtresse de l'exposition universelle de Paris en 1889 (centenaire de la Révolution Française), devant être démontée après... 

Ses travaux ont débuté le 28 janvier 1887 pour s'achever en un temps record de 2 ans, 2 mois et 5 jours, le 31 mars 1889 !

 

La Tour Eiffel a connu plusieurs couleurs depuis son origine.

Il ne lui faut pas moins de 60 tonnes de peinture, sachant qu'elle a été repeinte 18 fois !

 

Elle a 3 couleurs distinctes, dans les mêmes teintes. La plus sombre est appliquée près du sol, la plus claire recouvre les parties les plus hautes. C'est fait ainsi pour limiter l'impact visuel de la tour dans le ciel parisien. Peinte tout d'abord en rouge Venise (1887/88) -laque de garance dans mon poème-  puis en brun/rouge (1889), 5 couleurs dégradées du jaune orange à la base au jaune clair au sommet (1899), jaune brun (1907 à 1947), rouge brun (1954/1961) puis "brun tour Eiffel" (1968 à aujourd'hui), elle est dégradée en trois tons, du plus foncé en bas au plus clair en haut.

 

 

 

 

 


15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 3 MAUREEN

 

 Saison 2, Episode 3, MAUREEN

 

 

 

- WESTPORT, MURETS de la Grande Famine (Maureen)

 

 

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1/ La ville de Westport (5000 hab), située en Irlande dans le Comté du Mayo, offre un charme authentique dans l'une des plus belles régions de la côte ouest disposant de sites touristiques réputés : la Clew Bay, le Croagh Patrick (Mont Saint-Patrick), Achill Island et bien entendu le Nord du Connemara (à 60 km). Son petit port de pêche est charmant. 

Jouissant de nombreux pubs (avec la fameuse Guiness, mais pas seulement...) dans lesquels se produisent des groupes et chanteurs réputés, dont le Matt Molloy’s, Pub légendaire appartenant à Matt Molloy, l’un des membres des Chieftains.

 

 

 

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 Toile que j'ai réalisée à partir de la Côte Ouest...

 

 

 

2/ Les murets de pierre jalonnent et traversent littéralement toute cette région. 

Certes, ils permettent de retirer les pierres des champs et des prés pour faciliter les pâturages et le drainage des sols comme on en voit un peu partout, mais, ils ont surtout été dressés par des malheureux mourant de faim durant et après la " Grande Famine " (1845/1848), " occupés " de la sorte comme des forçats sous le joug des troupes britanniques. 

Certains murets gravissent quasiment à la verticale les pentes du Mont Saint-Patrick. On imagine la peine des pauvres hères mourant de faim, en haillons et pieds nus, femmes et enfants principalement, les hommes étant déportés... La Grande Famine survint à la suite de la prolifération du mildiou qui détruisit les tubercules et récoltes de pommes de terre (aliment essentiel à cette époque) faisant près d'un million de morts et contraignant près de deux millions d'Irlandais à émigrer aux États-Unis. Les Britanniques ont tenté de profiter de la situation en expulsant de leurs terres les familles devenues par la famine, incapables de payer l'impôt, mesures ayant particulièrement scandalisé les Irlando-Américains et fait de l'Amérique une terre d'accueil.

 

 

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Toile dans laquelle j'ai représenté ces murets...

 

 

 

 

 

- TOURNURE (Maureen)

 

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La tournure était un vêtement de "dessous" entre 1869 et 1890 très en vogue à l'époque, ayant remplacé la crinoline trop rigide, et servant à soutenir à l'arrière (uniquement) les jupons, jupe ou robe. De nombreux peintres l'ont immortalisée (voir ci-après la toile d'auguste Renoir "Danse à la ville") : 

 

 

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15/06/2019
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Lexique Saison 2 Episode 1 COMPAGNONS

 

Saison 2, Episode 1, COMPAGNONS

 

- LA BASILIQUE & LES COMPAGNONS DU DEVOIR (Compagnons)

 

 

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La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre fut érigée "pour expier les crimes de la Commune" entre 1875 et 1914 (consacrée en 1919) et officiellement achevée en 1923. Le choix de la Butte Montmartre n'était pas le fruit du hasard puisque c'est de là qu'est partie l'insurrection de la Commune de Paris... Elle a été financée par une souscription nationale (le "Chantier National" dans mon poème). Sa pierre blanche provenant de Souppes-sur-Loing (77) a cette propriété incroyable d'être systématiquement blanchie au contact de la pluie, car elle secrète sous cette action du calcin. 

 

Les Compagnons du devoir et du Tour de France dont les tâcherons étaient apprentis, ont largement contribué à sa construction en tant que maçons, charpentiers, carriers et tailleurs de pierre. Leurs outils principaux se composaient du marteau muni de dents à grain d'orge, du têtu et de la polka (voir mon poème). Visiter le Musée du Compagnonnage de Tour disposant de collections exceptionnelles.

 

 

 

 

 


15/06/2019
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