Défis
Défi de Pâques
Le défi de Pâques
enfin révélé !
réalisé conjointement avec Maridan
voir son site ICI
MERCI d'avoir ainsi joué le jeu
en vous rendant sur le site de Maridan
afin de répondre aux questions
permettant de lever le voile
sur le thème des quatrains
et les illustrations afférentes.
Vous avez maintenant le droit de les découvrir
sur son site (lien ICI)
et ci-après
sachant que l'ultime quatrain
regroupe à lui seul,
les quatre autres et leurs thèmes respectifs.
il s'agissait de :
AMOUR
illustration originale de Maridan, lien ICI
Je t’ai croisée par matinée,
Me suis lové de ton sourire,
Et frissonnant à en mourir,
Je t’ai cueillie prédestinée.
AMITIÉ
illustration originale de Maridan, lien ICI
S’il est une chaîne discrète
À confier son âme secrète
Sans qu’en retour n’en doive rien :
La fortune du galérien.
ESPOIR
illustration originale de Maridan, lien ICI
Et quand la ruche a succombé
Dévastée sous un ciel plombé,
Face au destin perdant son miel,
Alors, il s’en remit au ciel.
FUTUR
illustration originale de Maridan, lien ICI
C’était hier en harmonie,
Que nous gardions le souvenir
De chasser cette hégémonie
Qui demain nous ferait bannir.
Et comme déjà dit, cet ultime quatrain,
comme cette illustration finale,
"résume" les quatre autres,
chacun correspondant à un thème spécifique :
AMOUR, AMITIÉ, ESPOIR, FUTUR
illustration originale de Maridan, lien ICI
Et s’il ne nous restait que l’illusion de vivre,
Je sais qu’elle écrirait les larmes de ce livre,
En ne songeant qu’à nous, soudés d’infinité,
Priant sans perdre foi, devant l’éternité.
Défi de quatre quatrains plus un,
Pierre Barjonet
Avril 2015
LES NYMPHES : Défi orchestré
Le grand orchestre symphonique de B4E a le plaisir de vous convier
le 20 mars 2015
à la Première du
Concerto pour flûte, harpe & chœurs
"Les nymphes"
Livret collectif écrit et joué par :
(cliquez pour les liens)
James-eaux
Pierre
Cocktail numérique composé
Tenue correcte exigée
Nymphes
Concerto pour flûte, harpe & chœurs
Prélude
Lorsqu’elle a basculé sa harpe,
Le murmure se replia ;
De respirer l’on oublia.
Le son qui tresse son écharpe,
Déroule son goût des voltiges :
Accord parfait pris de vertiges.
1er mouvement, Adagio
Fermons les yeux, rêvons de la beauté : enfants, femmes,
L'eau et les paysages, la mer ;
Rêvons aux dessins de Lascaux ou des aborigènes,
Prenons une craie ou un pinceau,
Traduisons les formes et le mouvement.
L'histoire est finie et doit recommencer demain ?
2e mouvement, Allegro
Le souffle des nymphes s’éveille
Louant la flûte d’Athéna.
Trompant le temps qu’on enchaîna,
Chantent celles qui s’émerveillent.
Glissent les lianes dans le crin,
Fusent les cuivres de l’écrin.
3e mouvement, Moderato
C'est l'histoire d'un tableau
Livré à tout le monde,
Raconté au pinceau,
Aux âmes vagabondes
Pause (soupirs)
L'histoire est finie et doit recommencer demain ?
Reprise
J'étais entrée par hasard au palais Royal
Et mes yeux se sont accrochés aux Nymphéas
Soudain le temps s'est suspendu, parenthèse idéale
Où mon esprit a suivi la main de Monet pas à pas.
4e mouvement, Andante
Dans l'eau de l'aquarelle
Transparente et pastelle,
Les regards ont plongé
Dans un conte de fées.
5e mouvement, Rondo
Quelques coups de pinceau pour faire éclore un monde,
Quelques notes jolies, divine mélodie...
Quelques vers en écho, quelques rimes fécondes,
L'art est un doux répit qui fait danser la vie.
Final, Presto
Flottent les notes qui enlacent
Les vibrations de nos violons :
Scène que nous affriolons
Quand le pinceau surprend la place.
Monet nous offre en harmonie
Ses nymphes sans cérémonie.
- Adagio & pause : James-eaux
- Moderato : Aquarella, Maridan
- Andante : Aquarella
- Rondo : Arc-en-ciel
- Prélude, allegro, & final : Pierre
Concerto joué en mars 2015, au grand orchestre symphonique de B4E.
Critique du Livret des Nymphéas par Maridan :
« Ce fut sans nul doute l'un des tableaux qui m'a le plus bouleversée dans ma vie, aujourd'hui encore, il suffit que je ferme les yeux pour revoir les milliers de touches colorées qui donnaient à cette oeuvre cette dimension si particulière. »
Défi orchestré
Suite à mes derniers poèmes relatifs à des défis lancés par mes amies de blogs,
- voir les 4 poèmes du défi lancé par Christine de " Graphosoleil "
- et le poème "Licorne" du défi lancé par Martine "d' Arc-en-ciel "
mon amie Françoise de " Mon atelier de peintre " m'a proposé un nouveau défi dont la particularité originale est d'être collectif.
Sur le thème suivant, chacun de mes amis blogueurs, m'adresserait *
* par email directement pour ceux qui me connaissent ou en utilisant l'onglet "contact" tout en haut du blog ou "contactez l'auteur" tout en bas
une strophe de quelques lignes sur
" ce que représente une oeuvre d'art pour chacune et chacun d'entre nous... "
et... j'en serais le chef d'orchestre, chargé de la mise en forme de ces textes, en un seul.
Ainsi, à l'instar d'un orchestre, chacune et chacun de mes ami(e)s participant à ce défi collectif, rédigerait ici, en commentaire de cette introduction, sa strophe.
Celle-ci sera de forme libre, rimée ou pas, classique ou non, mais avec en commun pour tous, ce thème sur la perception artistique que chacun se fait de l'art.
De mon côté, j'introduirai ces strophes, j'établirai leurs liaisons et je conclurai l'ensemble.
En fait, chacun jouera sa partition mais comme "chef d'orchestre", je veillerai à l'harmonie générale.
Je ne toucherai pas à vos textes, pardon : vos NOTES, mais j'ajusterai la portée de l'orchestre grâce à ma baguette (magique) qui posera l'introduction : LE PRELUDE, les liaisons : LES MOUVEMENTS rythmés selon le cas (Allegro, Adagio, Menuet, Andante, Presto, Rondo ) et la conclusion : LE FINAL avec CHOEURS, le tout, en vers.
Mais pour réussir, comme pour tout orchestre digne de ce nom, il faut un certain nombre de participants, pardon, D'INSTRUMENTS, comme les cordes, les vents, les percussions, le piano ou la harpe...
Soit pour quatre à huit strophes, quatre à huit participants (1 à 2 strophes chacun).
Concrètement et en résumé :
Si vous voulez participer, adressez-moi * votre strophe (une ou deux) avec votre commentaire,
Celle-ci fera quelques lignes (de quatre à six), sous n'importe quelle forme (mais en texte uniquement).
Et lorsque j'en aurai au moins quatre, mais ce serait mieux d'en avoir six à huit, je composerai notre SYMPHONIE.
* Envoi de votre texte :
par email directement pour ceux qui me connaissent ou en utilisant l'onglet "contact" tout en haut du blog ou "contactez l'auteur" tout en bas
Enfin, je publierai notre oeuvre commune en deux temps :
LE LIVRET BRUT constitué de vos textes,
puis presque dans la foulée, répétition oblige...
LA SYMPHONIE achevée avec mes propres notes.
C'est d'accord ?
Alors, à vos instruments et
Bonne répétition !
Défis ou 4 poèmes sur demande
Défis
Lors de l'envoi d'une Newsletter accompagnant mon poème " Latines " (lien => Latine ), j'avais émis le voeu que vous puissiez, amis lecteurs, me suggérer une idée, un souhait ou un thème à mettre en vers.
Mon amie Soleilvie du blog " Graphosoleil " (lien => http://graphosoleil.blog4ever.net ) m'a ainsi " passé commande " de trois textes :
- l'un sur le printemps, qu'elle envisage de mettre sur sa page d'accueil,
- l'un sur le combat contre la maladie,
- un autre sur le combat d'une mère afin de rendre son enfant heureux malgré ses handicaps par difficultés d'intégration.
La nuit portant conseil, j'ai relevé ce défi - qui, du coup, me donne l'idée de cette nouvelle rubrique - en écrivant quatre poèmes ce matin (dont un de plus sur le printemps défiguré par le réchauffement climatique).
Voici donc :
- Corbeille printanière,
- Printemps hors temps,
- Lutte,
- Roseau.
Corbeille printanière
Perçant l’étoffe, les jonquilles,
Que le froid fâcha de vétilles,
Se fardent enfin de canari.
Joyeux lupins ou primevères,
Quand les tulipes se levèrent
Capeline en perdit pari.
Muguet, lilas, genêts, glycines
Suaves parfums de l’officine
Offrent aux cieux leur sacrifice.
Magnolias de belle espérance
Viennent ici tenter leur chance
Dans le panier sans artifice.
Pierre Barjonet
Mars 2015
Printemps hors temps
Jadis on s’aimait au printemps,
Priant pour repousser le temps ;
Adieu nos amours sous la treille.
S’échauffent et flambent nos saisons,
Brûlant l’hiver, et sans liaison,
Souffle l’été qu’on dépareille.
C’est le printemps qui dépérit,
Et sa clarté qui ne guérit,
Sauf à changer nos certitudes.
Mais par nos blogs emplis d’espoir,
Le matin repoussant le soir,
Le printemps prend de l’altitude.
Pierre Barjonet
Mars 2015
Lutte
Il est là, l’oiseau parasite
Qui fait son nid jamais n’hésite,
Dans la pénombre, en clair-obscur.
Sous sa livrée de folles plumes,
Il se blottit, prend du volume,
Et de nos âmes, n’en a cure.
Il se nourrit de l’innocence,
Se reproduit de nos absences,
Se fortifiant du désespoir.
Ce mal est fait d’hermaphrodisme,
La maladie n’est que sadisme,
L’oiselle oiseau vit dans le noir.
Mais elle est forte l’espérance,
Quand elle écarte nos errances,
Que sa bravoure implore Mars.
Puisant au feu de l’énergie
Les médecines en synergie,
S’en vient lutter contre la garce.
Soudain se fige la nichée,
Assommée pour s’être entichée
Du refuge de ce coucou.
Empoisonnée par cette faille,
Manquant d’amour faute de paille,
Le parasite est mort d’un coup.
Pierre Barjonet
Mars 2015
Roseau
Fait de la fibre maternelle,
Son charme est belle ritournelle,
Sa vigueur objet de fierté.
Le roseau pousse au gré de l’onde,
Et ne s’évade par le monde,
Qu’ayant laissé sa puberté.
Respectée dès la Rome antique,
Sa chevelure aromatique,
Lui confère ce bel aspect.
Partout, de Provence ou de Chine
On sait que le roseau s’échine
À ne plier que par respect.
Mais parfois il est à la peine.
Petit roseau, sa mère est reine,
Qui vient l’aider à s’enhardir.
Sensible et souvent indocile,
Il est moqué chez les fossiles,
Mais sa maman l’aide à grandir.
Puisant au cœur des bois, du sable
Ou des étangs, houle impensable
Lui donne ainsi tout son amour.
Drainant ses plaies et ses faiblesses,
Elle lui souffle ses caresses,
Le redressant à contre-jour.
Pierre Barjonet
Mars 2015
Licorne
Ce nouveau défi m'a été proposé par mon amie Martine du blog Arc-en-ciel
(lien => http://cmaterre.blog4ever.net )
Elle m'a demandé au titre d'un "5ème défi" (voir mes quatre premiers défis ici => Défis )
d'écrire un poème sur :
"Tout le bien que nos amis les animaux apportent à la nature et à l'homme".
J'ai donc demandé à la Dame à la licorne de me venir en aide...
Licorne
Nées des larmes de Ré coulant des obélisques,
Changeant le sable en miel et cirant l’or du disque,
Le soleil des abeilles en bourdonne d’effort.
La beauté d’Apollon fondant son sanctuaire
N’aurait pu se blottir à Delphes sans estuaire
Si le dauphin sacré n’avait prêté renfort.
Mythique et domestique, indispensable à l’homme,
Souffrant mille combats, dévouée bête de somme,
Magnifique d’ardeur, s’échine le cheval.
Vertueuse messagère à la laine filée,
N’aurait vaincu le froid des lames effilées
Sans toison des moutons paissant au pré d’aval.
S’offrant la peau de l’ours, la terre s’est couverte
De chaleur animale, de passion recouverte,
Se lovant dans les bras d’un guerrier ceint de cuir.
Traquant de vieux castors, couvrant sa chevelure,
Le trappeur protégé d’atroces engelures
Hérite de leur peau ; la chair se plaît à cuire.
Laitières des étables ou brebis des alpages,
Leur lait giclant de vie s’offre en précieux cépage
Aux peuples assoiffés de crème universelle.
Crépuscule du bœuf offrant son sacrifice,
Aux tribus affamées pliant sous l’édifice
D’un monde qui s’étend, s’affronte et se morcèle.
Félin le chat ronronne à celle qui s’éveille
Se glissant dans les plis de soyeuses merveilles,
Son cœur l’aura conquis de souple habilité.
Triste, avant de lécher en adieu fait d’offrande,
Son maître se mourant, piégé dessous les brandes,
Le chien n’aura vécu que par fidélité.
L’homme sans animal ne saurait subir l’onde
D’une faune éprouvée par la forêt qui gronde,
Nature qui décline en noyant ses poissons.
Car l’espérance luit dans la nuit qui frissonne,
Fredonnant le refrain d’une fée polissonne,
Chevauchant la licorne au pays des moissons.
Pierre Barjonet
Mars 2015