Maquette vaisseau de ligne
Mon beau 3 mats
Des amis du forum "entre nous" de B4E m'ayant demandé des précisions sur une maquette que j'ai réalisée, j'en parle donc plus longuement dans cet article.
J'avais eu effectivement l'occasion de l'évoquer à propos de l'actualité sur l'Hermione.
Voici donc mon "reportage" sur cette maquette héritée mais que j'ai entièrement reconstruite...
À l'origine
Cette maquette a une histoire. Achetée vers 1920 au musée de la marine par ma grand mère, elle a atterri chez moi en 1985, presque totalement cassée... Je l'ai donc totalement désossée. "Totalement", et je l'ai complètement refaite mais ce n'est pas une maquette de collection vendue en boîte. C'est un travail d'artisan. Mais là j'ai découvert que l'envers du décor était grossièrement taillé. Comme quoi, il n'y avait, même en ce temps là, que l'apparence qui compte. Alors, je l'ai refaite pièce par pièce (j'ai donc taillé les bordages, tous les éléments de la coque, les mats, enfin toute la décoration y compris la sculpture de la figure de proue et les voiles que j'ai cousues... Mais elle n'est pas tout à fait terminée, il reste encore des voiles, cordages, accastillage, gréement, etc. etc. Justement, il faudrait que je m'y remette, la dernière fois, c'était au moins, il y a une dizaine d'années...
Déjà, voici une photo prise chez ma grand-mère, quand la maquette était encore en bon état :
Cette maquette n'était pour ainsi dire, pas peinte, juste vernie mais elle partait en lambeaux...
Les voiles carguées (repliées) n'étaient que de semblants de tissus alors que j'ai fait de vraies voiles que j'ai ensuite roulées (pour l'honneur du travail bien fait...).
La coque se composait d'une quille massive, d'une étrave et d'un étambot (à l'arrière) supportant le gouvernait en bois tendre (du peuplier, je présume). Puis se rajoutaient sur la quille des membrures de bois très solides (c'est en quelque sorte le squelette de la coque) sur lesquelles étaient fixées les baguettes de forme ainsi que les baguettes de bordées fixées par de minuscules clous (comme des planches horizontales), dessinant ainsi toute la forme de la coque. Il en manquait certaines et il y avait aussi des coups (2 trous), et le calfatage était parti en poussière...
Le plus grave était l'état des 3 ponts (plus le château arrière) sortis de leur emplacement et cassés.
La figure de proue (un lion) était fendue.
Les mats étaient démembrés et le grand mat cassé sur son axe. Le mat d'artimon (arrière) manquait littéralement. Le beaupré sur l'étrave à l'avant, qui avait dû être si fier soutenant les deux voiles de focs, était disloqué.
L'armement était pour ainsi dire absent : les canons étaient cassés pour la plupart (manquait le fut, des roues, des attaches).
Le canot de sauvetage était privé de sa voilure et de ses rames.
Le gréement n'avait pratiquement aucune drisse ni haubans (pour monter aux mats), et il manquait bien des vergues (mats qui supportent les voiles horizontalement).
Pas d'encres non plus, etc.
Bref : le désert mais enfin, une carcasse historique achetée au musée de la marine en son temps, donc probablement réalisée au 18ème siècle. Il faut savoir que Louis XIV avait ordonné que tous les vaisseaux militaires possèdent leur copie conforme en modèle réduit.
(extrait du musée de la marine) En 1678, Colbert rédige un décret demandant la réalisation de modèles précis de tous les types de navires construits dans les arsenaux du Royaume. Ainsi, concepteurs et ouvriers ne fabriquent pas seulement des navires, mais également des maquettes à échelle réduite de ces bâtiments. Celles que l'on voit dans le musée sont contemporaines des navires qu'elles représentent. Ce sont des objets témoins, construits en même temps et dans le même lieu que le navire réel, et destinés à conserver l'apparence et les caractéristiques de bâtiments remarquables à l'époque, par leur modernité ou par leur qualité de conception. Certains modèles, réalisés à grande échelle, servent exclusivement à l'enseignement technique des élèves officiers. On parle alors de modèles d'instruction. Cet ensemble constitue un patrimoine et une source exceptionnellement riche de l'histoire de la Marine.
Voici quelques photos de pièces anciennes que j'ai gardées, sachant que je les ai toutes (ou presque) refaites :
Des haubans totalement cuits par les ans...
des cabestans, poulies et caps de mouton cassés ou bouchés...
les vergues (mats horizontaux)...
les "voiles"...
les canons et le gouvernail...
Je m'étais acheté ce livre dans les années 80...
Mais je n'ai jamais travaillé ma maquette en costard cravate !
Au plan historique
Il est difficile de décrire précisément cette maquette.
Disons qu'en rapport à sa conception et à des comparatifs effectués par recherche sur internet, je suis à peu près certain qu'il s'agit
d'un vaisseau de ligne de 3ème rang du 18ème siècle.
Vaisseau (et non Frégate plus petite) d'un tonnage de 1800 à 2000 tonnes, équipé de 3 ponts + le château de poupe.
Vaisseau de ligne de 3ème rang suédois (pour comparaison avec ma maquette)
Son armement se monte sur deux bordées de 14 canons sur chaque flanc = 28, soit 56 + 2 au château arrière + 2 à la proue + 5 canons légers sur chaque côté du pont supérieur + 2 couleuvrines à l'avant. Soit un total de 58 canons lourds sur affût mobile + 12 canons légers = 70 canons + 2 couleuvrines pour une puissance de feu très forte avec une portée de 250 toises (487 mètres).
Juste "pour mémoire", sachant que plusieurs canons sont masqués par les sabords fermés, j'en ai tout de même refait... 40 !
En principe l'équipage comprenait 190 à 200 hommes.
Dimensions de ma maquette actuelle
Elles sont un peu différents que celles d'origine du fait de modifications apportées dans la mature.
Il est également difficile de mesurer précisément la maquette puisque la démarche est inverse à l'élaboration initiale d'un plan, notamment pour les parties courbes. Donc les chiffres sont à relativiser.
. Longueur : 97 cm + 18 cm du mat de beaupré à l'avant = 115 cm
. largeur : 22 cm
. Hauteurs :
- de la base de la quille au pont du château arrière = 21 cm
- du tirant d'eau = 8 à 9 cm
- de la ligne de flottaison au 2ème pont = 8 cm
- du grand mat pris de sa base (quille) au sommet de la hampe du fanion = 98 cm
- du grand mat pris de la ligne de flottaison à son sommet sans hampe = 80 cm
. Canot :
- L : 14 cm
. Support :
- L : 34 cm
Mon chantier...
Je me suis donc attaqué :
- à la coque donc à la charpente et à la quille,
- aux 3 ponts nantis de leurs accessoires d'accastillage dont les caillebotis, claires-voies, échelles, escaliers, bastingage, rateliers de manoeuvre, cabillots, pompes, seaux...
- aux infrastructures monumentales dont le château arrière avec ses fenêtres et ornements,
- à la figure de proue sculptée, aux chaînes et ancres,
- à l'armement constitué de canons lourds sur affûts mobiles, de canons légers et de couleuvrines,
- aux gouvernes et feux,
- à la finition par la décoration générale sans oublier de nombreuses couches de peinture et vernis,
- à la mâture et au gréement comportant la voilure, les manouvres, cordages divers et jeux de superstructure ainsi que les guidons et pavillons,
- au canot ou chaloupe équipé de sa voile,
- au support et plaque d'identité.
Comme déjà dit, après avoir "désossée" ma maquette, j'ai repris chaque pièce qui pouvait être conservée et refait celles qui étaient trop abîmées.
C'est un très long travail de patience et de minutie...
Mon outillage ainsi que mes accessoires décoratifs comprenaient une foule de choses...
De véritables outils mais aussi et (presque) surtout, des "tonnes" d'objets de récupération glanés au gré de mes fantaisies et de mon imagination, allant des boutons de chemise ou boutons de porte aux punaises et têtes de clous artistiques, tissus de drap, de lin et divers, fils et ficelle, filet de ping-pong, oeillets, goupilles, anneaux, blocs et baguettes de bois, pâte à bois, allumettes, épingles fines de bureau, tiges de métal, coton, ouate et gaze, chaînettes, bijoux fantaisie, verre, billes, plombs et cuillers de pêche...
Des cutters, scies, gouges, pinces, rabot, marteaux, règles, compas, équerre, cales et pinces à linge, pinceaux, forêts, cotons tige, loupe, brucelles et mini scies à maquette, agrafes, lames de rasoir, chignole à main, fer à souder, pyrograveur, limes, poinçon, étau mais aussi plus récemment (je n'en ai pas eu tout de suite) les nouveaux outils du maquettiste amateurs que sont ces formidables scalpels multi-formats ainsi que ces ensembles de mini perceuses équipées d'accessoires miniatures.
Et n'oublions pas la colle (différentes catégories), le papier de verre avec polissoir, la peinture, le vernis, mais aussi la bombe à air...
Le plus important, ce qu'il faut retenir de mon point de vue, c'est de mettre en avant l'imagination créative sur le respect étriqué des côtes de la maquette !
Je veux dire par là, que n'ayant pas les plans d'origine, étant confronté à une maquette tellement détériorée que j'ai dû la reconstruire, je me suis, certes, rapproché de documentations et illustrations relatives à des maquettes semblables mais je me suis surtout attaché à lui donner une connotation réaliste originale. Je ne suis pas un "artiste" pour rien... Je me suis dit que si je respectais à la lettre l'échelle du modèle réduit, une foule de détails n'apparaîtrait pas. On ne verrait pratiquement rien de la beauté de l'accastillage. C'est pourquoi, j'ai volontairement accentué, agrandi certains éléments des superstructures et j'ai exagéré diverses décorations afin de donner un aspect "magnifique" à la maquette.
Les détails de ces photos sont éloquents...
Les photos suivantes mettent en évidence l'évolution du travail
La coque
N'ayant pas prise de photos au cours de ma reconstruction de la coque, je ne puis qu'en indiquer les grandes lignes.
J'ai donc retravaillé (limé, poncé, rebouché, voire refait des pièces) la quille, l'entrave et l'étambot. Puis j'ai ajusté et refait plusieurs "couples" de la charpente ainsi que les baguettes de forme supérieures, longitudinales et latérales. Enfin, j'ai rectifié l'allure générale de la charpente afin de donner une forme cohérente et harmonieuse à la coque en soignant tout particulièrement la poupe et la proue (travail de ponçage et d'ajustement d'équerre délicat).
Ensuite de quoi, je me suis attaqué au bordage de la coque en découpant, profilant et ajustant de nombreuses baguettes (balsa et peuplier) de sections différentes (1,5 x 5 à 7 mm ; 2 x 6 à 8 mm). Mais le plus difficile a été l'épreuve du feu et de la baignoire ! Entendez par là que je les ai pliées à la flamme (bougie) et à l'eau afin qu'elles prennent la forme du bordage... Comme l'on dirait aujourd'hui : un travail de malade ! enfin, je les ai fixées par des rangées perpendiculaires de clous selon les règles de l'art (jamais à sec, enduits de colle, cloués après pré-poinçons d'avant trous...).
Puis, je me suis mis en devoir de calfater l'intérieur de la coque grâce à l'emploi d'un pinceau appliquant de la gaze imbibée de colle sur les compartiments de la coque laissés vides entre la quille, la poupe, la proue et chaque couple ; en fait, entre deux couples à chaque fois. Pourquoi ? eh bien, pour rigidifier et solidifier la coque en la préservant d'éventuels gauchissements ultérieurs dus à l'humidité, le froid ou la chaleur...
On voit sur ces photos, les lignes horizontales du bordage et la courbure de la coque
Toutes les autres pièces (ligne de flottaison, baguettes latérales, échelles de coupée, sabords, supports de haubans) n'étant installées que plus tard...
( à suivre 1...)
Chronologie délicate des ponts et de l'accastillage
Il m'est difficile de situer aujourd'hui avec précision le déroulement chronologique de mon "entreprise". Certains travaux étant en effet, simultanés. ainsi, j'ai commencé à raboter la base des mats en même temps que j'ai découpé les planchers ; question de juxtaposition des passages de mats dans les différents niveaux de planchers, jusqu'à leur fixation sur la quille. Les planchers ont été traités dans des planches de contreplaqué que j'ai ensuite soigneusement rainurées au pyrograveur, pour imiter les lames de parquet, puis passées au brou de noix et enfin vernies. Je n'ai fixé définitivement ces planchers que bien plus tard, après y avoir installé notamment l'armement ! Et toute cette manipulation de "faire et défaire" est extrêmement pesante !
D'autre part, j'avais dû ouvrager un semblant de socle pour pouvoir poser ma maquette sans risque durant sa conception, ainsi qu'une très grande vitrine (baguettes légères + plastique léger translucide) pour la protéger durant son assemblage.
Comme on le voit sur les photos, j'ai créé la plupart des pièces.
Mais j'en ai acheté certaines, telles les ancres et les chaînes. L'accastillage comprend des sujets difficiles à réaliser ; je les ai donc achetés, comme des râteliers de manoeuvre, guindeaux cabestans, cabillots, pompes et seaux, tonneaux de poudre, sans oublier la barre de gouverne.
Enfin, faisant jouer mon imagination, j'ai employé des sujets que j'ai détourné de leur usage normal : pièces de monnaie, plombs de pêche, poudre de pétards, têtes d'épingles, boutons dorés, clochette de Noël, etc.
De la même façon, j'ai oeuvré certains ornements en relief de la proue, de la poupe et des flancs du navire avec moult détails mais sans pour autant y placer l'accastillage. J'ai également travaillé les différents montants de cabines de pont, de la proue et bien entendu du château arrière, avec tous leurs équipements : fenêtres avec vitres (de verre, tissu ou plastique), volets, échelles, balustres et balustrades, coursives, bastingage, etc. Et ce, afin d'harmoniser le placement coordonné de l'ensemble. disons que je réalisais au fur et à mesure de nombreuses pièces mais que je les pré-assemblais régulièrement avant que de les fixer ensemble ultérieurement.
Je pense que c'est à ce moment que j'ai sculpté dans un bloc de bois tendre (du tilleul, je crois ?) la figure de proue, un lion, avant de la dorer (peinture).
Quant à la mise en peinture, je l'ai réalisée à différents moments ; question de séchage mais aussi de logique de placement de certaines pièces en relief, telles les baguettes latérales de renfort et autres balustres de proue. J'ai peint plusieurs couches de teintes laquées mélangées puis vernissées et parfois dorées, afin de donner un aspect un peu vieilli à l'ensemble donnant l'illusion d'un vaisseau "entretenu".
L'armement
Les 70 canons et les 2 couleuvrines m'ont donné bien du fil à retordre. Il m'a fallu recréer 40 affûts de bois, 40 fûts de canon percés et 160 roues de bois, + les attaches avec des têts d'épingles... Et naturellement, peindre chaque élément (en rouge* pour les affuts) ! Je crois bien que ce travail à la chaîne prenait des allures de galère ;-)
*L'armement ainsi qu'une grande partie des coursives étaient généralement peints en rouge vif, pour mieux masquer le sang lors des combats...
La mâture
Là encore, la tâche est ardue, d'autant qu'il faut respecter les règles de la marine à voile !
D'abord les mats, au nombre de trois + un. De la proue à la poupe :
- le mat de beaupré (oblique, sur lequel viennent se gréer les focs ainsi qu'une voile,
- le mat de misaine ou trinquet,
- le grand mat,
- le mat d'Artimon reconnaissable à sa vergue oblique à l'arrière.
Les mats se composent de 3 parties (baguettes à chaque fois rabotées de plus en plus finement, râpées et poncées) superposées et unies entre elles par les hunes, les choques et les barres traversières (toutes pièces réalisées et percées avec soin pour leur ajustement). J'ai également cerclé de fil de cuivre et, ou de chanvre noir les mats, régulièrement sur leur première longueur, ainsi que pour leur jonction. Les percer à divers endroits pour y placer des anneaux, poulies et caps de mouton m'a souvent donné des sueurs froides !
J'ai utilisé un filet de ping-pong comme filet d'appui des gabiers sous le mat de beaupré.
Vergues, manoeuvres et cordages
J'ai dû me familiariser avec les manouvres dormantes et les manouvres courantes...
Les premières, les manoeuvres dormantes (câbles noirs plus épais) que l'on place d'abord, servent à tenir les mats avec la coque et entre eux, latéralement et longitudinalement.
On connaît bien par exemple, les haubans, sorte d'échelles de chanvre ressemblant à des échelles et permettant aux gabiers de grimper dans la mâture. Là encore, autant pour poser les différents cordages et étais, cela ne pose pas trop de problèmes, autant la réalisation de chaque hauban est un travail fastidieux, d'autant que leur fixation sur la coque puis sur les hunes n'a rien d'évident et suppose d'avoir préalablement refait tous les caps de mouton (sortes de boutons ronds percés et rainurés) et prévu des chaînettes...
Je me rappelle avoir préalablement tendu sur une planchette piquée de clous les montants des haubans, formant ainsi un triangle égal à la hauteur entre le pont et la première hune de chaque mat x 2 (2 côtés) puis relié chaque montant par autant de liens perpendiculaires formant des échelles ligaturées selon les règles de l'enfléchure, avant que de les lier à leur base à un double jeu de caps de mouton prenant appui sur l'estropie (poulie) fixée sur les flancs du navire...
Les secondes, les manouvres courantes (cordages blancs plus fins, de différents diamètres) correspondent à l'ensemble des câbles et des poulies permettant tout à la fois de soutenir les vergues (mats horizontaux qui portent les voiles), leur direction et de hisser ou carguer (replier) les voiles ; le tout, se façonnant quasiment en même temps. Un must, dans le genre ! D'ailleurs, c'est là que je n'ai pas terminé...
À ce stade, il faut bien réfléchir et lier les vergues (faites une à une) aux mats avec des chapelets de perles (pour tourner), puis concevoir l'ensemble des drisses favorisant la manoeuvre de chaque voile. Là, c'est nettement plus compliqué !
La voilure
Ah, les voiles... que je n'ai pas encore terminées !
Je me suis donc mis à la couture et à la machine à coudre... mais mon épouse n'a pas l'intention que j'en reste là...
J'ai d'abord réalisé des patrons de carton aux formes des différentes voiles, puis je les ai découpées dans du tissu de toile épaisse couleur écrue/ivoire.
Ensuite, je me suis attaqué aux ourlets ainsi qu'à de nombreuses coutures verticales faites à la machine, espacées de 1 à 3 cm, pour simuler les alizés de voiles.
Puis j'ai cousu tout autour de la voile un fil de 0,5 mm représentant la ralingue. Enfin, j'ai cousu les rabans (sortes de cordes qui pendent sur les voiles, servant à les attacher autour des vergues quand elles sont carguées (enroulées repliées sur elles-mêmes).
J'ai choisi de présenter la maquette avec plusieurs voiles carguées, ce qui est plus pratique pour admirer les superstructures, mais aussi avec des voiles déployées, ce qui est plus élégant.
Bien entendu, j'ai positionné plusieurs focs.
Les guidons et pavillons
Ils donnent une touche de finition remarquable à la maquette. J'en ai placé plusieurs aux extrémités des mats, sur les hampes. Le pavillon arrière est démesurément grand comme il était de tradition, pour être vu de très loin. Je les ai réalisés dans des rubans tricolores de type "médaille du travail" ;-) sans rechercher une représentation précise d'une nation.
Le canot...
...ou la chaloupe, qui était en piteux état et que j'ai entièrement refaite. Du coup, je lui ai installé un mat repliable, ses voiles, un jeu d'avirons, un gouvernail avec son safran et un peu d'accastillage et une ancre (cuiller de pêche).
Tant que j'y étais, j'ai accroché un pavillon de corsaires !
Le support et la plaque d'identité
Réalisé en contreplaqué découpé de façon stylisée et renforcé par deux baguettes, ce support vient terminer la maquette en lui permettant tout simplement de se tenir... vent debout !
quant à la plaque d'identité du vaisseau, je l'ai fixée à la poupe après l'avoir gravée aux armes... de ma ville !
Fin provisoire... à suivre quand la maquette sera terminée.
Et comme on dit dans la marine, en vous remerciant de votre escale au port de mon Site,
Que les alizés vous soient agréables !
Bon vent !
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