La mort blanche
La mort blanche
L’homme gelait épuisé
Il soufflait, grelotait
Meurtri, désespéré
La mort blanche l’attendait
L’homme marchait titubant
Il ploya brusquement
Mais son âme s'accrochant
Il hurla fébrilement
L’homme songeait au destin
Qui le vola soudain
Par ce brumeux matin
Effaçant son lointain
L’homme suffoquait, malade
Hurlant sur le métal
Meurtri par l’escalade
Blessé, sillon fatal
L’homme portait dans son cœur
La mémoire de couleur
N’en gardait pas rancœur
Oubliant le bonheur
L’homme brisé regretta
L'empreinte de ses pas
Sa vie qui refléta
Cet amour qu’il n’eut pas
L’homme plongea dans le lac
Se blottit sous la glace
Se rompit par la claque
De la mort qui l’enlace
Pierre Barjonet
Juin 2014
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