La palette de Pierre

La palette de Pierre

Jeux

 

1924WOlympicPoster

Affiche_des_jeux_olympiques_de_Paris_de_1924

 

 

 

Musique du film "Les Chariots de feu" Vangelis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Compte tenu de la double programmation des Jeux Olympiques de 1924 en France, ce poème porte à dix ses strophes contre neuf habituellement

 

 

 

 

 

 

Jeux

 

 

 

 

 « Petits gredins, fripons ! » tance-t-elle aux enfants.

Laurine a bien failli briser leur trajectoire

Croisant rue Foyatier ces garnements piaffants

Avant que d’enfourcher leur luge de victoire…

 

 

La neige a verglacé la Butte aux escaliers

Leur donnant l’illusion d’être aux Jeux Olympiques

En cette année vingt-quatre ouvrant comme un palier

Les premiers Jeux d’Hiver déteignant rue Lepic.

 

 

Le tremplin de leurs jeux vient réveiller les cris

Des passants affolés par ces poulbots des neiges,

Multipliant les sauts des candidats inscrits

À risquer leur honneur en ce furieux manège.

 

 

La craie des tableaux noirs a pointé Chamonix

Accompagnant les yeux d’écoliers qui n’écartent

Les Alpes de Nathan, Maître en cérémonie

Racontant son Mont-Blanc, le soir sur sa pancarte.

 

 

Puis glissant au printemps vers les Jeux de Paris

Les petits de Montmartre, embobinant Colombes,

S’amusent aux gradins de l’audacieux pari

Visant à resquiller avant qu’il soit six plombes.

 

 

Incroyables moments couvrant leurs rêves fous

D’aller « plus vite » encore au « plus haut », toujours svelte,

Imitant leur héros, ce nageur dans le coup,

Que l’on dirait singeant les dauphins des baies Celtes.  

 

 

Et la piste cendrée rougit encore au feu

D’Abrahams et Liddell couvrant leur foi fidèle

 De leur ferveur d’athlète au « plus fort » de ces Jeux,

Accomplissant l’exploit de courir en modèle.

 

 

Laurine a pressenti les besoins d’un levain

S’enthousiasmant du sport en vagues populaires.

José lui a construit en compagnon devin

Un chalet réservé presque protocolaire.

 

 

À « l’Olympic-City » repoussant les forains,

Laurine et Valentine emballent des galettes

Et des gâteaux glacés ou des biscuits lorrains,

Des berlingots lustrés et des pains en palette.

 

 

En ce soir de juillet, Coubertin le Baron,

L’admirable inventeur des Jeux du sport moderne,

Enflamme le public croquant des macarons

Aux couleurs des anneaux d’une gloire non terne.

 

 

 

 

 

Pierre Barjonet

Janvier 2020

 

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27/01/2020
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