La palette de Pierre

La palette de Pierre

Brasier d'Apollon

 

 

Brasier d'Apollon

 

 

 

 

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Brasier d'automne
huile sur toile - 20F - oct. 2019
 
 
 

Wagner - Tannhäuser - ouverture

 

 

 

 

 

Comme je m'y étais engagé, j'ai repris ma toile "flambée d'automne", mais du fait de difficultés doublées d'un dépit technique pour en reprendre un tracé plus juste, je l'ai pour ainsi dire, totalement refaite.

 

Je l'ai donc rebaptisée : " Brasier d'Apollon ".

 

Elle n'a plus grand chose à voir avec sa génitrice précédente, disparue sous des couches d'huile automnale, mais dont la précédente saison numérique garde trace (ci-après) :

 

 

 

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Flambée d'automne (ex toile)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brasier d'Apollon

 

 

 

 

La "nouvelle" toile est photographiée ici de manière assez fidèle.

Elle est sombre, mais fort lumineuse en rapport avec les changements d'éclairage (lumière du jour ou spots).

Cliquez donc dessus...

 

 

Elle ne déroule plus comme la précédente, ses "champs" de forêts qui s'enflamment dans l'automne.

 

 

Elle ne cherche plus à présenter cet océan de couleurs fauves sous un ciel incertain. Elle n'invite plus à la promenade en quête de couleurs ocres et orangées entre deux saisons.

 

 

 

 

 

Mais ...

 

 

... Elle raconte une histoire.

 

Elle se fait l'écho d'une atmosphère duale, sinistre, tragique autant que chargée d'espoir.

 

 

Elle s'habille d'antiquité, de mythologie comme de légendes aux confins du Mont Parnasse, non loin de Delphes en Grèce.

 

 

Elle en appelle à la Pythie,

devant éclairer l'ombre de ces guerriers troyens  figurés par de sombres sapins s'agrippant pour éviter le vertige de  l'étroit défilé.

 

 

Elle laisse présager combien leur sort incertain débouchera sur les ténèbres, s’ils s’engouffrent dans les gorges des enfers, de l'autre côté du Styx, fleuve effrayant croisant les flots brûlants du Phlégéthon.

 

 

Et les falaises abruptes qui descendent en plateaux comme autant de cercles infernaux ayant inspiré Dante et Virgile nous livrent cette divine comédie où se consume la lave des frayeurs humaines dépassées par la vaillance de leurs conquêtes.

 

 

Alors, avant que le brasier ne consume l’odyssée de ces fiers Héllènes, dont les trois montagnes ont coiffé le casque des fils de Gaïa, la Pythie en appelle à l’oracle d’Apollon.

 

 

Et le Dieu entend la prière des hommes que la mort n’effraie pas.

 

 

Il leur ouvre la voie, surplombant le défilé, écartant la trouée des cieux, montrant le chemin supérieur d’entre le juste plateau qui longe le précipice, de son doigt d'or.

 

Et la troupe flamboie dans le brasier purifié ne brûlant pas leur âme virile et débouchant dans l’horizon bleuté surplombant la Mer de Corinthe

où Apollon aime tant à s’y baigner…

 

 

 

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Pierre 18 octobre 2019



18/10/2019
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