Blasons
Un deuxième sonnet, avec des rimes embrassées
Blasons
Soufflant un parfum d’aventure
Au fil des rivages du Rhin,
Je m’en allais brosser le grain
Du lin qu’embrasse ma peinture.
L’azur buvait les plis des vignes,
Et la pourpre des lourds buissons
Rappelait tous ces écussons
Des châteaux dominant les cygnes.
Les siècles ont soufflé la palette
Des fiers écus, des arbalètes
Perdus de gueules, triste sort.
Hélas comme à Constantinople
S’oublient l’argent et le sinople,
Reste le sable orphelin d’or.
Pierre Barjonet
Janvier 2015
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